Tuesday, September 22, 2009

thin and thick or how the society is getting on the nerves of poor women

Voilà ce qui se passe quand on voyage trop: on a un coup de blues. Et quand on ne voyage pas assez, on a aussi des coups de blues, des cafards et d'autres bizarreries conceptuelles de ce genre.
Alors, j'ai pensé aujourd'hui que la société nous emmerde avec les images de beauté officielle: que des espèces de rescapées d'Auschwitz anorexiques squelettoïdes, toujours au régime carottes/concombres, genre sylphides romantiques sans chaire. A vomir (surtout quand on est boulimique!) Vous ouvrez un journal de mode (moi, je ne les ouvre jamais, mais on va faire comme si...) et quoi! par révolte l'envie vous prend d'aller bouffer deux énormes pizzas de suite avec une bonne glace au dessert. Mensonges! On est toutes dans ce trip, même les plus rebelles. Mais au nom de quoi? D'où provient cette image fallique d'une femme castatrice qui maîtrise tout y compris son propre corps, l'objet qui d'ores et déjà ne lui appartient pas. Pour plaire? Mais à qui? Aux hommes? Non, mais il faut vraiment être naïve pour penser que tous les hommes rêvent d'une femme squelettique genre porte-manteaux qui défilent sur les podiums. Les hommes rêvent avec ce que la société leur impose (laquelle société est aussi victime de toute sorte de manipulateurs publicitaires qui inventent des canons de beautés qui ne correspondent presque jamais à ce que l'inconscient humain peut traîner dans ses tréfonds). N'importe quel psy vous rira au nez (non, il ne rira pas, sinon il perdra ces clientes) en entendant l'argument d'une folle au régime qui lui explique qu'elle ne bouffe pas pour être belle. Bon, je m'en vais là (faire du footing, histoire de garder cette foutue ligne, mais je promets un bel article là-dessus! Tanya, I think we need to post some pictures of outfits urgently!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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